Le Prix Ouest sera remis lors de la cérémonie d’ouverture du Printemps du Livre de Montaigu.
Jacques Gamblin – Mère à l’horizon (Robert Laffont, 2025) : Acteur et auteur reconnu, Jacques Gamblin s’est imposé dans le paysage cinématographique et théâtral français. Dans son nouveau roman, il rend un hommage bouleversant à sa mère : “C’est un livre qui parle de souvenirs. Je me suis retrouvé devant cette personne qui perd la boule. Pourquoi j’écris ? Parce que je n’ai pas la réponse pour comprendre l’impossible.”.
Emmanuelle Favier – Écouter les eaux vives (Albin Michel, 2025) : Emmanuelle Favier, née en 1980, est une romancière et poétesse française, auteure de plusieurs romans dont Le Courage qu’il faut aux rivières (2017). Elle explore souvent le passé pour interroger les liens entre héritage historique et familial, cherchant à comprendre comment réparer les blessures du passé. Son dernier roman Écouter les eaux vives raconte les destins des trois “A” : Adrian, Abel et Arthur. Adrian Ramsay est chargée d’écouter les bruits des profondeurs marines lorsqu’elle rencontre Abel Lorca, un homme aveugle vivant en Bretagne. Leur relation les mène des rives de l’Atlantique à la Méditerranée.
Jean-Luc Marty – Un garçon d’après-guerre (Mialet-Barrault, 2025) : Ancien journaliste et dirigeant de Géo Mag, Jean-Luc Marty se consacre désormais à l’écriture. Son septième roman retrace l’histoire d’un photojournaliste découvrant, en l’an 2000, des photos de son père dans la Résistance. Un passé que ce dernier n’a jamais partagé avec lui. Son père, incarcéré en 1962 à tort pour sa supposée appartenance à l’OAS, l’a laissé grandir dans le silence et la solitude. Ce récit dense et vibrant explore l’impact profond de la guerre sur l’individu et l’héritage familial.
Clara Breteau – L’avenue de verre (Seuil, 2025) : Docteure en géographie et esthétique, Clara Breteau est enseignante-chercheuse en arts, esthétique environnementale et écologie à Paris 8. Dans L’avenue de verre, son premier roman, Anna, née sans père déclaré à l’état civil, cherche à reconstruire l’histoire de son père algérien, un laveur de carreaux arrivé en France en 1962. Bien qu’elle l’ait croisé régulièrement dans les rues de Tours, elle n’a jamais vraiment su qui il était. À travers une quête intime, Anna retrace les liens qui les unissaient, et les non-dits de l’Histoire notamment en interrogeant les effets du trauma colonial sur les enfants de la diaspora, nés après l’indépendance. Un récit sur la mémoire individuelle et collective.
Jean de Saint-Cheron – Malestroit. Vie et mort d’une résistante mystique. (Grasset, 2025) : Malestroit. Vie et mort d’une résistante mystique de Jean de Saint-Cheron, publié en janvier 2025, raconte l’histoire d’Yvonne Beauvais, une résistante décorée de la Légion d’honneur, mais effacée par l’histoire. Religieuse mystique, elle a caché des résistants et des juifs pendant la guerre, tout en développant des phénomènes surnaturels qui ont jeté un doute sur sa sainteté car le surnaturel fait peur. L’auteur, sans parti pris ni jugement, cherche à dévoiler la véritable nature de l’existence de cette femme, en s’approchant au plus près de la réalité. Un roman qui combine légende, témoignage et récit mystique.
Jérémie Guez – L’équilibre des corps (Seuil, 2024) : L’équilibre des corps, sixième roman de Jérémie Guez, est une poignante histoire d’amour marquée par la lutte des classes et une quête d’identité pleine d’espoir. Le récit se déroule dans les années 70, en banlieue parisienne, où Marcelo, un couvreur, prend sous son aile un jeune garçon sans-abri, Ciro. L’adolescent, rejeté par la famille de Marcelo, développe une fascination pour sa sœur d’adoption, Chiara, et est prêt à tout pour prouver son attachement, au risque de tout perdre. Le roman explore les thèmes de l’immigration, de la famille et de la construction de soi.